Le soldat kidnappé, Edan Alexander, a été remis à la Croix-Rouge vers Khan Younès, sans la cérémonie synique à laquelle on avait été habitué lors des précédentes libérations d’otages.
Actuellement, Edan est en route vers le camp de Reïm, situé près de Rafah, pour y subir un premier bilan médical. C’est également là qu’il retrouvera sa mère, Yaël, qu’il n’a pas vue depuis 584 jours. Sa famille est arrivée en Israël cet après-midi depuis les États-Unis, à bord d’un vol spécial accompagné de l’envoyé du président américain.
Il sera ensuite transporté par hélicoptère à l’hôpital Ichilov de Tel-Aviv, où il passera des examens médicaux plus approfondis.
Si son état de santé le permet, Edan pourrait s’envoler dans les prochains jours pour le Qatar, afin de rencontrer le président américain Donald Trump ainsi que l’émir du pays.
Cette libération redonne espoir : celui de voir les 58 otages encore détenus par le Hamas être enfin libérés, et de parvenir à un cessez-le-feu durable ainsi qu’à l’entrée d’aide humanitaire à Gaza.
La place des Otages à Tel-Aviv était remplie de joie et d’émotion à l’annonce de la libération d’Edan. Mais pour de nombreuses familles, ce moment heureux s’accompagne d’un pincement au cœur : leurs proches sont toujours retenus, et beaucoup craignent qu’ils ne soient pas libérés aussi tôt, car il ne possède pas une seconde nationalité étrangère.
Le 7 octobre, Edan était soldat en service. Il vivait seul en Israël, sa famille résidant aux États-Unis, dans le New Jersey. Ce chabbat meurtrier, il s’était porté volontaire pour rester sur sa base à Kissoufim, d’où il a été enlevé.
Eden Attia