Israël toujours boudé par les compagnies aériennes étrangères

Depuis la chute d’un missile houthi sur l’aéroport Ben Gourion il y a quelques semaines, de nombreuses compagnies aériennes étrangères ont annulé leurs vols vers Tel Aviv et les annulations se poursuit.  De nombreuses compagnies évitent toujours l’aéroport Ben Gourion. Dernière en date : Ryanair.

La compagnie low-cost a annoncé aujourd’hui qu’elle prolongeait ses annulations jusqu’au 5 juin. Michael O'Leary, le PDG du groupe, se dit excédé par les perturbations de sécurité à l’aéroport. Il évoque même la possibilité de déplacer ses avions vers d'autres destinations.

Même scénario du côté d’Aegean Airlines. La compagnie grecque devait reprendre ses vols vers Tel Aviv aujourd’hui… mais a tout annulé à la dernière minute.

Air France et Transavia, elles, espèrent encore pouvoir redécoller mercredi. Mais rien n’est certain : un nouveau report n’est pas à exclure.

Résultat : c’est un casse-tête pour les voyageurs… et un véritable coup dur pour le tourisme israélien, déjà fragilisé.

Seule gagnante dans cette crise : El Al. Les avions de la compagnie nationale sont pleins, ses actions flambent en Bourse, et sa valeur atteint désormais 6,2 milliards de shekels.

Mais ce succès fait grincer des dents : de nombreux Israéliens accusent El Al de profiter de la situation… en gonflant les prix des billets.