Le Parlement européen a voté la suspension des subventions aux écoles gérées par l'UNRWA et l'Autorité palestinienne. Les eurodéputés affirment que les contribuables européens ne veulent pas que leur argent finance une éducation qui célèbre le terrorisme et prône la haine d'Israël. Ils exigent que les contenus respectent les normes de l'UNESCO, excluant tout propos antisémite, ainsi que toute incitation à la violence. Cette mesure restera en place tant que les manuels scolaires ne seront pas profondément révisés et une date butoir a été fixée : septembre 2025.
L’année dernière, la Commission européenne avait déjà averti l’Autorité palestinienne qu’un gel des subventions serait possible si les manuels n’étaient pas réformés. Malgré les engagements, aucune réelle réforme n’a eu lieu. En réalité, selon le centre de recherche Impact-SE, les nouveaux manuels sont encore plus radicaux. Ils glorifient le djihad et appellent à la violence contre les civils et multiplient les propos antisémites. Pire encore, certains exercices de maths calculent le nombre de « Juifs tués ».
Ce gel de subventions est plus qu’une simple alerte. Il est inscrit dans le cadre budgétaire annuel de l'Union Européenne, ce qui le rend contraignant.
Pour les responsables palestiniens, le message de Bruxelles est désormais clair : l'Europe reste disposée à apporter son soutien financier, mais pas à n'importe quel prix. La solidarité européenne est désormais conditionnée à une réforme éducative profonde, mettant fin à des décennies d'enseignement de la haine.
Eden Attia