L’Eurovision 2025 débutera la semaine prochaine, mais il s’annonce déjà sous tension. Avant même le lancement des festivités, un vent de contestation souffle sur l’organisation du concours. Après les critiques venues d’Espagne, d’Islande et d’Irlande, c’est désormais au tour de 72 anciens participants de réclamer l’exclusion d’Israël.Parmi les signataires figurent Salvador Sobral, vainqueur de l’édition 2017, et La Zarra représentante de la France en 2023.
Les auteurs de la lettre accusent le diffuseur KAN de complicité dans ce qu’ils qualifient de "génocide" à Gaza et d’"apartheid" envers les Palestiniens — des accusations que l’État israélien rejette catégoriquement.Le texte critique également la participation d’Israël à l’édition 2024, qu’il décrit comme « la plus politisée et chaotique » de l’histoire du concours.
On se souvient que l’an dernier, la délégation israélienne, ainsi que sa représentante Eden Golan, avaient été la cible d’intimidations, aussi bien de la part du public que de certains représentants d'autres pays.Malgré cette pétition, la délégation israélienne reste peu affectée.Aujourd’hui, leur représentante, Yuval Raphael, a effectué ses premières répétitions sur la scène de l’Eurovision, avec sa chanson « New Day Will Rise ». On en sait désormais un peu plus sur sa prestation.Lors de ses premières répétitions, Yuval a dévoilé un décor impressionnant.Au centre de la scène : un lustre géant orné de centaines de pierres de cristal et accompagné d’un escalier menant à un balcon de deux mètres. Un hommage symbolique, car il rappelle le célèbre balcon où se tenait Benjamin Ze'ev Herzl lors du premier congrès sioniste qui a eu lieu également à Bâle en 1897.
Yuval se produira lors de la seconde demi-finale, le 15 mai prochain.Et pour elle, l’objectif est clair : « C’est de gagner et de ramener la coupe à la maison. »
Eden Attia