Un climat surréaliste règne au terminal 3 de l'aéroport international Ben Gourion au lendemain du tir de missile lancé par les rebelles houthis. D'un côté, les comptoirs des compagnies aériennes étrangères sont déserts et fermés, tandis que de l'autre, l'activité se poursuit aux guichets des transporteurs israéliens.
Face aux critiques grandissantes, le directeur d'El Al a promis l'instauration de prix plafonds pour certaines destinations. De son côté, la ministre Regev a averti que les compagnies qui profiteraient de la situation seraient sanctionnées.Cette crise du transport aérien survient dans un contexte de tensions accrues au Moyen-Orient, avec une escalade des attaques des rebelles houthis, soutenus par l'Iran, contre des cibles israéliennes. La question de la sécurité aérienne devient ainsi un nouvel enjeu dans ce conflit qui s'étend désormais bien au-delà des frontières de Gaza.
Raphaël Uzan