Le 14 juillet, jour de fête nationale, le passage de la flamme olympique à Paris a été marqué par plusieurs événements symboliques.
À la place de la Bastille, des militants des collectifs Tous 7 Octobre et Bracelets Jaunes ont rappelé le sort des 120 otages toujours détenus à Gaza, dont deux citoyens français, Ophradia Halloumi et Ofer Kalderon. Un participant a expliqué que le Comité International Olympique veille de manière stricte à l'apolitisme des Jeux et rend l'organisation de manifestations comme celle-ci difficile. Malgré cela, les militants estiment avoir réussi à se faire entendre.D'autres étapes du passage de la flamme ont également eu une forte charge symbolique. Léon Placek, un ancien déporté des camps de Drancy et Bergen-Belsen, a porté la flamme devant le mémorial de la Shoah, rendant hommage aux 6 millions de victimes de la Shoah. À l'entrée du Panthéon, Lassana Bathily, le héros franco-malien de la prise d'otages de l'Hyper-Cacher en janvier 2015, a porté la flamme en déclarant que celle-ci représente le vivre-ensemble, la paix et la France : un pays d'accueil où chacun peut vivre ensemble, indépendamment de sa religion ou de sa couleur de peau.
Elisa Bensimon