Reem Alsalem, qui a affirmé ne pas avoir vu suffisamment de preuves pour prouver que le Hamas avait commis des atrocités le 7 octobre, a co-écrit un rapport accusant l'armée israélienne de viol et d'enlèvement de bébés palestiniens.
La rapporteuse spéciale des Nations Unies sur la violence contre les femmes a affirmé lors d’un entretien télévisé qu’elle n’était pas au courant des fréquentes attaques à la roquette lancées par le Hamas et le Hezbollah contre Israël.S’adressant à Reem Alsalem, le journaliste Shem-Our, a commenté les affirmations de celle-ci selon lesquelles Israël commet « des crimes de guerre, des crimes contre l’humanité et un génocide». Constatant que son invité ne mentionnait pas la façon dont la guerre avait commencé, (avec les massacres du 7 octobre), le journaliste a alors commenté : « mais les villes israéliennes et les écoles israéliennes sont également bombardées chaque jour ».En réponse, Reem Alsalem prend un air interrogateur : «Chaque jour ? »
Et elle ajoute : « Eh bien, si tel est le cas, je vous recommanderais d'envoyer cette information aux procédures spéciales afin que nous puissions l'examiner.«Vous ne voyez pas les missiles venant du nord par le Hezbollah et du sud par le Hamas ? », insiste le journaliste.
"À ce stade, je n'ai pas vu cela, non", répond tranquilement ReemAlsalem.
Alsalem a également affirmé qu'elle n'avait pas vu suffisamment de preuves pour admettre que des viols avaient eu lieu le 7 octobre.
Le même jour que l'entretien, plus de 30 roquettes ont été tirées depuis le Liban sur Kiryat Shmona.
Yann Bousquet