Jérusalem sous tension : entre marche des fiertés et mobilisation de droite

Jérusalem aujourd’hui, ce n’est pas la ville d’or… mais une ville sous tension.

Deux manifestations complètement opposées se sont tenues cet après-midi dans la capitale israélienne.

D’un côté, la Gay Pride. Une marche pour les droits LGBT et la tolérance. Environ 5 000 personnes y ont participé. Plusieurs figures de la gauche étaient présentes, comme le chef de l’opposition Yair Lapid, qui a pris la parole sur scène, ainsi que le président Isaac Herzog. Cette édition marque les dix ans de la mort de Shira Banki, une jeune fille de 15 ans poignardée lors de la marche par un orthodoxe.

La manifestation a été tendue. Des heurts ont éclaté avec la police, notamment après l’apparition de pancartes “Free Palestine” et “Stop the genocide” brandies par quelques manifestants d’extrême gauche. Des slogans comme “Stop à l’extermination” ont également été scandés. 

En parallèle, de l’autre côté de la ville, une autre manifestation se prépare ce soir. Elle est organisée par la droite israélienne en soutien à la réforme judiciaire, une réforme controversée qui vise à limiter les pouvoirs de la Cour suprême, sous le mot d’ordre : “rendre le pouvoir au peuple”. Les ministres Itamar Ben Gvir, Bezalel Smotrich et Yariv Levin sont attendus. Benjamin Netanyahou, lui, a appelé sur ses réseaux sociaux à une mobilisation massive.

Eden Attia