Une trêve entrée en vigueur à minuit après deux jours d'escalade entre Israël et Gaza

10 août 2018 à 20h05

Le Hamas dit qu'une trêve a été négociée par l'Egypte cette nuit. Israël nie tout accord, mais de hauts reponsables affirment que l'état Hébreu ne reprendra pas les hostilités si le Hamas fait de même. La trêve met fin à deux jours de conflits, les plus violents depuis 2014. Plus de 200 roquettes ont été tirées par le groupe islamiste. De son coté, Tsahal a bombardé plus de 140 positions du Hamas, et a également ciblé un bâtiment soupçonné de servir de quartier général du Hamas à l'Ouest de Gaza.

Une trêve fragile s'est installée entre Israël et Gaza cette nuit. Un cessez le feu entré en vigueur à minuit négocié entre le Hamas et l'Egypte, en serait l’explication.

Il ne s'agit pas de l'accord à long terme négocié par l'ONU et le Caire qui prévoyait une trêve de 2 semaines à la fin du mois, suivi d'une autre d'au moins 5 ans.

 

Ici, il s'agit de mettre fin aux deux jours de combats les plus violents depuis 2014.

Israël nie l'existence de l'accord, mais accueillera « le calme par le calme », selon un haut responsable israélien.

 

Ainsi, le commandement du Front intérieur de l’armée israélienne a annoncé que toutes les restrictions en matière de sécurité étaient levées dans les communautés de la région centrale du Néguev. L’armée a également annoncé la reprise du trafic ferroviaire entre Ashkelon et la ville de Sderot.

 Après les  tirs vers Israël, de 200 roquettes dans la nuit de mercredi à jeudi, un premier cessez le feu avait été décrété hier midi, avant d'être rompu 2 heures plus tard, par un tir de roquette qui ciblait la ville de Beer-Sheva, à 40km de la frontière avec Gaza. Les dirigeants du Hamas et du djihad islamique, affirment ne pas être responsables pour ce tir, rejettant la faute à un groupe salafiste radical de la bande de Gaza.

 

En représaille à cette violation de cessez le feu, Tsahal a ciblé un batîment à l'Ouest de la ville de Gaza, provoquant son effondrement, et blessant 18 palestiniens. Le bâtiment de 5 étages était un quartier général du Hamas, selon l'état Hébreu. Une cible militaire « précieuse », selon un responsable Israélien.

 

Coté palestinien, le porte parole du Hamas, affirme sur facebook qu'il s'agissait d'un centre culturel, et qualifie l'action de Tsahal d' « acte barbare qui appartient à l'âge des ténèbres ».

Daniel Jacomella

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