Jeudi, la Russie ä annoncé que des rebelles proches du Golan ont signé un accord de reddition. Permettant ainsi au régime de Bachar al Assad de se réapproprier la frontière israélienne. Le président russe avait promis d’éloigner les forces iraniennes présentes en Syrie de la frontière avec Israël. Présence « inadmissible » pour l’état Hébreu.
Le premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu s’est entretenu avec Vladimir Poutine vendredi. Leur entretien fait suite à l’accord de reddition conclu jeudi avec les rebelles de la province syrienne du Qouneitra.
Durant la conversation, Benjamin Netanyahu a affirmé qu’« Israël continuera à lutter contre la présence iranienne » en Syrie même après le retour du régime à la frontière du Golan.
Le premier ministre israélien a déjà affirmé à plusieurs reprises que Jérusalem ne saurait tolérer aucune présence iranienne en Syrie, surtout à ses frontières.
Or Avidgor Lieberman avait révélé que des milices iraniennes cherchaient à implanter une base d’opérations à quelques encablures du territoire israélien.
Alors que l’évacuation des insurgés et des civils est en cours, Tsahal dit « surveiller de près les évènements » et « prêt à tous les scénarios y compris une distribution d’aide humanitaire aux déplacés syriens ».
A ce jour, le régime de Bachar Al Assad, appuyé par ses alliés iraniens et russes a repris le contrôle de 60% de son territoire.